Oméga 3 – DHA : bienfaits et rôle
Le DHA fait partie de la famille des Oméga-3. Le DHA est indispensable aux fonctions du cerveau et les fonctions cognitives. Il contribue grandement à la la fluidité des membranes et par conséquent favorise le bon fonctionnement du cerveau (quasiment la totalité soit 97 % des 14 % d’oméga-3 présents dans le cerveau est du DHA). Cet acide gras participe à la transmission de l’influx nerveux. Il est également bénéfique pour la vision, en effet au cœur de la rétine, 93 % des oméga-3 est appartient à la famille du DHA.
Le fonctionnement du DHA
Il est ainsi l’oméga 3 qui est présent en plus grande abondance au sein des membranes cellulaires car le DHA est un des composants indispensables du mécanisme cellulaire. Surabondant dans le cerveau, le DHA remplit une fonction structurelle et fonctionnelle. On ne trouve pas le DHA dans toutes les sources d’oméga-3. En effet, les aliments d’origine végétale/terrestre ne sont pas pourvoyeurs. Toutefois cet oméga 3 est d’origine animale ou marine. Il est difficilement synthétisé dans notre corps. Quand il l’est c’est souvent dans des quantités anecdotiques. Ce faible rendement pousse à se tourner vers des solutions comme les compléments alimentaires.
Le corps est en capacité de synthétiser le DHA à partir de l’acide alpha linolénique (ALA). Cependant, l’ALA ne peut être synthétisé par l’organisme. Il est alors apporté soit par l’alimentation, soit par un complément alimentaire. Par notre alimentation, nous pouvons consommer cet acide alpha linolénique indispensable à la fabrication du DHA (l’alimentation est souvent insuffisante). Une fois que nous ingurgitons des sources d’ALA, les enzymes de notre appareil digestif, fragmentent cet acide gras pour en fabriquer un 2ème appelé EPA.
En morcelant de nouveau la structure de l’EPA, nos enzymes produisent alors le précieux DHA. Toutefois, notre alimentation nous permet rarement de couvrir nos besoins en ALA pour ensuite synthétiser le DHA. Les aliments qui en contiennent le plus sont le lin, les noix, l’huile de noix : des produits que nous mangeons rarement. D’où l’intérêt de supplément avec un complément riche en DHA comme le complément Oméga 3 Ultra DHA Végétal de Lavilab.
Un complément alimentaire DHA : un coup de pouce indispensable ?
Le foie sécrète du DHA en se basant sur ses apports en acide alpha-linolénique (ALA), toutefois notre organisme ne possède pas la faculté de procéder à la synthèse de ces acides gras dans de grands volumes. Il est donc capital de lui fournir du DHA par le biais de l’alimentation en consommant des huiles de lin, de colza, de germe de blé et de noix. Comme vous pouvez le remarquer cette nécessité rend le régime alimentaire pour le moins contraignant. D’ailleurs, cette difficulté de s’astreindre à un tel régime se manifeste dans les chiffres : la grande majorité de la population est carencé et l’ignore.
Le DHA est la clé de voute de notre organisme. il joue une rôle membranaire. Il assure les flux essentiels (nutriments, oxygène, etc.), et contribue au fonctionnement à la bonne irrigation des organes au niveau du cerveau, du cœur, de la rétine. Il intervient dans l’oxygénation des organes. Le complément alimentaire Oméga 3 Ultra DHA vous permettra alors de vous supplémenter. Si certaines éprouvent une méfiance vis à vis des compléments alimentaires ou une aversion vis à vis de ceux ci en raison de leur odeur, gout (Les compléments DHA sont souvent élaborés à base d’huile de poisson) sachez que vous pouvez vous tourner vers une solution naturelle, neutre et durable : le DHA végétal comme celui proposé par Lavilab avec le complément alimentaire Oméga 3 Ultra.
Les bienfaits du DHA
Les effets bénéfiques du DHA sur le cerveau, sur la mémoire
Pour protéger votre mémoire et votre cerveau, misez sur notre complément alimentaire Oméga 3 DHA. Le DHA s’est taillé une solide réputation. Il s’est illustré en raison de ses propriétés et bienfaits au niveau cérébral. D’ailleurs le cerveau est l’organe qui contient le plus de DHA. Son rôle est structurel, notamment sur la plasticité des membranes (neurones, terminaisons nerveuses, synapses). Cet acide gras soutient donc le fonctionnement normal de nos capacité cérébrales. Il prévient aussi le vieillissement cérébral et le déclin. Tout comme il maintient et améliore nos facultés altérées en cas de stress ou de fatigue. Cet oméga 3 est souvent prescrit au moment de la grossesse puisque ses effets bénéfiques ont été étudiés dans le développement cérébral du fœtus. Enfin, le DHA est loué pour ses effets sur la santé des nouveaux nés, dont les besoins lipidiques sont plus importantes que les besoins des adultes.
Dans une étude le Journal of Nutritional Biochemistry, les chercheurs de l’INSA (1) de Lyon ont mesuré les effets vertueux du DHA. Ils se sont attelés à décrypter les études de ces 20 dernières années. La plupart concernaient des séniors ou des sujets souffrant de troubles cognitifs légers. Ces études ont confirmé les effets du DHA sur la mémoire. Il aide à combattre le stress oxydant qui amorce la mort des neurones. L’étude a en effet mis en évidence que le stress oxydant cérébral (qui entraine certaines pathologies cognitives) se traduisait par une hause de la production de radicaux libres qui conduisait ensuite à la dégradation des neurones et de la mémoire. Les oméga 3 DHA constituent une solution naturelle pour soutenir l’activité cérébrale, la concentration.
Pour démontrer l’efficacité du DHA sur les fonctions cérébrales, sur la mémoire, une expérience a été menée sur des rats. La conclusion tirée est que le DHA pouvait rehausser le niveau d’acétylcholine dans le cortex cérébral et dans l’hippocampe afin de rétablir les capacités d’apprentissage (Minami et Coll., 1997). Le Docteur Lassek et ses confrères ont prouvé qu’une optimisation des apports chez des enfants scolarisés conduisait à une amélioration des compétences en lecture, mathématiques. Cet apport suffisant s’accompagnait également d’une baisse de la quantité d’oméga 6 ingérés (Lassek et Coll, 2011 à 2015). Des résultats concluants ont aussi été démontrés sur le concentration et la planification spatiale en cas de supplémentation en oméga 3 (Jensen et Coll., 2010 ; Sheppard et Coll., 2013). L’aptitude à contextualiser les évènements chez des enfants entre 7 à 9 ans a aussi été analysée : les performances pour cette mémoire dite « épisodique » étaient proportionnelles au volume d’oméga 3 ingéré (Baym et Coll., 2014).
Vision, yeux : les bienfaits des oméga 3 DHA
Cet Oméga 3 agit également au niveau de la rétine, qui est intégré au système nerveux à travers lequel le DHA est hautement présent. Il intervient dans le renouvellement des photorécepteurs de la rétine. Le DHA assure le maintien d’une vision optimale et lutte contre certains désagréments visuels. Il prévient la dégradation de l’acuité visuelle avec le temps, par un mécanisme de régulation dans la rétine d’une substance néfaste, l’A2E. Cette action protectrice pourrait être en partie due au fait que le DHA constitue un précurseur de la neuroprotectine D1, une substance qui préserve la rétine (2).
Un apport en DHA permet de conserve l’intégrité des membranes lipidiques dans la rétine et favorise la régénération de la rhodopsine, un pigment visuel qui est impliqué dans la conversion du message lumineux en image. Une méta-analyse (2) a révélé qu’un apport suffisant faisait baisser la probabilité de développer une dégénérescence (tache sombre au milieu de l’œil) précoce de 24 %, alors que la supplémentation en oméga-3 DHA faisait chuter de 38 % le risque de DMLA avancée.
La supplémentation en DHA permet de lutter contre la sécheresse oculaire, contre le phénomène des yeux secs. Ainsi, combiné à une alimentation équilibrée, une supplémentation contribuerait à maintenir une vision normale. Elle réduirait aussi les symptômes comme la sécheresse oculaire.
DHA : stress et humeur
Les oméga 3 DHA contribuent également à l’équilibre émotionnel (stress et humeur). Pendant 2 mois, des participants à une étude se sont supplémentés avec 150 mg de DHA chaque jour. Résultat : chez les dépressifs, ces oméga-3 auraient réduit les symptômes avec une efficacité notable. (3) Une méta-analyse a également soutenu le rapport entre supplémentation en omega-3 (DHA) et diminution du trouble dépressif. (4) Des scientifiques ont mis en évidence un lien entre suicide et carence en DHA, le principal acide gras oméga-3 du cerveau. Ils ont conclu que des niveaux insuffisant en Oméga-3 étaient associés à une hausse du risque de suicide. (5)
Un déficit d’oméga-3 DHA favoriserait la survenue des troubles de l’humeur. En effet, les oméga-3 permettent la protection des neurones contre les dommages du stress oxydatif. De plus, ces acides gras interagissent avec de multiples récepteurs moléculaires impliqués dans les processus de mémorisation, de cognition et de logique. Ils jouent également un rôle indirect dans la régulation des taux de sérotonine. Ce neurotransmetteur influe sur l’humeur et il est impliqué dans la dépression. De faibles niveaux d’oméga 3 pourraient même être mis en cause dans l’apparition de la dépression postpartum chez certaines jeunes mères. (6) Enfin, les oméga 3 DHA contribuent à la réduction de l’inflammation dans les tissus du cerveau. L’inflammation est souvent pointée du doigts dans les troubles de l’humeur.
Le DHA soutient le développement dans l’utérus et dans la petite enfance.
Les taux de DHA dans le cortex augmentent lors de la croissance et dépendent aussi de la durée de l’allaitement. Les nourrissons présentant des taux important de DHA , ont un développement cérébral plus rapide. (7) Une carence en DHA peut engendrer des troubles de l’apprentissage. Si pendant sa grossesse, une femme profite d’un apport en DHA via des compléments alimentaires, le bébé pourra bénéficier des effets bénéfiques de cet oméga 3. Un bébé allaité pourra également bénéficier de ces bienfaits cognitifs à partir du lait maternel de la mère qui se supplémente.
Des femmes enceintes ont reçu tous les jours 400 mg de DHA (7), une prise s’étalant de la 18e ou 22e semaine de grossesse jusqu’à l’accouchement. Puis, le développement cognitif de leur enfant a été mesuré à l’âge de 5 ans. La capacité de concentration des enfants dont les mères avaient été supplémentées en DHA était beaucoup plus importante que les enfants des mamans issues du groupe placebo. Cet oméga 3 favorise ainsi le développement des systèmes sensoriels, perceptuels, cognitifs au moment de la croissance cérébrale Les aires du cerveau riches en DHA sont celles de la planification, la résolution de problèmes, la concentration et l’attention. Une supplémentation par le bais de compléments alimentaires contribuera donc au développement cérébral de votre enfant.
Où trouver le DHA
Le DHA est un acide gras fabriqué en quantités dérisoires par l’organisme. Il est impératif de changer son alimentation pour fournir un apport de DHA adapté à nos besoins. Les noix, les huiles de germes de blé, lin et de colza sont des aliments pourvoyeurs d’ALA. Néanmoins, la fabrication de DHA par le foie reste faible. On le retrouve dans les poissons gras, mi-gras (saumon, maquereau, thon) et dans les fruits de mer, crustacés mais en faible proportion. Il faut faire preuve de vigilance en prêtant une attention particulière à la traçabilité, provenance des produits, car dans certains élevages de poissons, les quantités d’oméga 3 peuvent être limitées dans un souci de réduction et de maitrise des couts. Pour des motifs économiques, leur alimentation peut faire l’objet de coups de rabot et être moins qualitative et donc s’appauvrir en oméga 3.
Les apports sont donc proportionnels à la concentration en DHA des poissons que vous mangez. La qualité des poissons est alors une variable essentielle. Le DHA est également présent dans les œufs. Une fois de plus leur teneur en DHA est tributaire de l’alimentation des poules. En effet, des études ont révélé que les œufs de poules en provenance de Grèce étaient plus riches en DHA que les œufs Français ! Cela s’explique par leur alimentation. Les graines de lin par ex, leur offre un apport riche en oméga 3.
Le DHA d’origine animale
Les oméga-3 d’origine animale marine se trouvent essentiellement dans les huiles des poissons, et dans les chairs des poissons gras. Les poissons se nourrissent de planctons et d’algues qui regorgent de l’ALA, et ils le transforment ensuite en DHA et EPA en dans des volumes considérables à une proportion très élevée, chose que le corps humain n’est pas en mesure de faire d’un point de vue physiologique. Pour profiter d’un apport optimal en DHA, inclure les poissons dans son régime alimentaire est un bon début. Toutefois, se contraindre à ce type de régime n’est pas aisé (prix du poisson, fréquence) se tourner vers des compléments alimentaires est donc un bon compromis.
De plus, l’huile de poisson peut contenir des résidus de métaux lourds (mercure, pesticides). En effet, les poissons sont de véritables éponges. Ils absorbent un grand nombre de polluants. Ils s’accumulent dans leurs graisses. Ainsi les poissons les plus riches en oméga-3 présentent un facteur de risque de contamination relativement élevé. Autre problématique : 500 kilos de poissons sont nécessaire pour obtenir 1 litre d’huile. La production de DHA à base de poisson n’est ni écologique, ni durable. Elle décime des bans de poissons et menace les écosystèmes et la biodiversité marine. Elle aggrave le fléau de la surpêche qui menace nos océans.
Le DHA d’origine végétale
Les oméga-3 d’origine végétale terrestre sont présents dans les huiles de colza, de noix, de soja. Le DHA végétal peut être extrait de micro algues. Les avancées et prouesses majeures de la biotechnologie permettent désormais de pratiquer le culture des micro-algues en s’inscrivant dans une démarche écologique, sans risque de résidus polluants. De plus, la production de 500 kilos d’algues absorbe plus de 2 tonnes de CO2 diminuant ainsi l’empreinte carbone grâce à la captation des gaz à effets de serre. Les micros algues qui permettent d’extraire le DHA Végétal. Elles participent à la production d’oxygène. Les teneurs dans les huiles extraites des micro-algues sont plus fortes que dans les huiles de poissons.
Autre avantage du DHA végétal sous forme de compléments alimentaires : inodore et sans arrière gout nauséabond. Les gélules de DHA Végétales sont en effet dépourvues d’odeur. Recourir au DHA Végétal contribue à la protection de l’environnement à l’heure où les stocks de poissons s’épuisent, et où la pollution des océans s’intensifient avec le largage sauvage, le rejet de nombreux effluents toxiques dans les mers.
(1) The pleiotropic effects of omega-3 docosahexaenoic acid on the hallmarks of Alzheimer’s disease Mounir Belkouch, Mayssa Hachem.
(2) Omega-3 fatty acids supplementation protects the retina from age-associated degeneration in aged C57BL/6J mice.
(3) Lespérance F, et al, The Efficacy of Omega-3 Supplementation for Major Depression. A Randomized Controlled Trial, The Journal of Clinical Psychiatry, publié en ligne le 15 juin 2010, 10.4088/JCP.10m05966blu.
(4) Meta-analysis and meta-regression of omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation for major depressive disorder. R J T Mocking, I Harmsen,
(5) NIH Videocast et Journal of Clinical Psychiatry. 2011 August 23.“Suicide Deaths of Active-Duty US Military and Omega-3 Fatty-Acid Status: A Case-Control Comparison”.
(6) Un faible statut en acides gras oméga-3 à longue chaine en début de grossesse est associé à un risque plus élevé de dépression post-partum A.Hoge1M.Nisolle2M.Guillaume1.
(7) Ramakrishman U et al., Prenatal supplementation with DHA improves attention at 5 y of age. a randomized controlled trial. The American J Clin Nutr. 2016. Sept 7.